A nos chers donateurs et amis — ODNs

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A nos chers donateurs et amis

A nos chers donateurs et amis,

Les temps que nous vivons sont durs, imprévisibles

Nous avons découvert l’importance des petites choses, des promenades normales, des repas normaux, …et aussi, nous sommes affectés par la situation des exilés, l’irréversibilité des ravages causés par la crise climatique, la souffrance des sans-voix. La souffrance sociale est individualisée rendant les personnes seules responsables de leur devenir. Alors, Rita Calvo Supérieure Générale de la Compagnie de Marie Notre Dame et l’Equipe Générale soulignent l’importance 

  • de l’écoute « pour laisser advenir ce qui est nouveau, différent* »,
  • du soin de l’autre en « favorisant l’égalité, la reconnaissance, la fraternité, l’amitié sociale* ».,
  • du discernement : comme Marie dans le silence de son cœur, méditer « sur le battement de la vie pour essayer de discerner le battement du cœur de Dieu dans l’histoire* »
  • du service : « le Seigneur nous invite à sortir pour servir…* »
  • de la résilience : « nous ne doutons pas de la présence active de Dieu : Prises dans le regard trinitaire de Dieu, nous pouvons continuer d’avancer, fermes et résilientes* ».

Et tout cela, pour « rendre réelle et visible l’Eglise dont Dieu rêve ! »*

Le site d’ODNs  www.odn-solidarites.org  a été modifié de A à Z

  • Il est plus adapté aux dons.
  • Lors des dons en ligne, le reçu fiscal est délivré immédiatement
  • Le site peut être consulté sur son téléphone portable

 

La lettre de Monseigneur Saliège

a marqué le 15 août de cet été. Vous la trouverez ci-dessous. Elle garde toute son actualité en particulier pour l’accueil des ukrainiens et de tous les migrants. 

A chacune et chacun, merci pour votre contribution si généreuse et belle rentrée !

Dans les nuits de ce monde, des lumières se sont toujours levées !

Marie-Chantal Duvault

 

Lettre pastorale du cardinal Jules Saliège sur la personne humaine, 23 août 1942

« Mes très chers Frères,

Il y a une morale chrétienne, il y a une morale humaine qui impose des devoirs et reconnaît des droits. Ces devoirs et ces droits, tiennent à la nature de l’homme. Ils viennent de Dieu.

On peut les violer. Il n’est au pouvoir d’aucun mortel de les supprimer.

Que des enfants, des femmes, des hommes, des pères et des mères soient traités comme un vil troupeau, que les membres d’une même famille soient séparés les uns des autres et embarqués pour une destination inconnue, il était réservé à notre temps de voir ce triste spectacle.

Pourquoi le droit d’asile dans nos églises n’existe‐t‐il plus ? 
Pourquoi sommes-nous des vaincus ?

Seigneur ayez pitié de nous.
Notre-Dame, priez pour la France.

Dans notre diocèse, des scènes d’épouvante ont eu lieu dans les camps de Noé et de Récébédou. Les Juifs sont des hommes, les Juives sont des femmes. Tout n’est pas permis contre eux, contre ces hommes, contre ces femmes, contre ces pères et mères de famille. Ils font partie du genre humain. Ils sont nos Frères comme tant d’autres. Un chrétien ne peut l’oublier.

France, patrie bien aimée, France qui porte dans la conscience de tous tes enfants la tradition du respect de la personne humaine. France chevaleresque et généreuse, je n’en doute pas, tu n’es pas responsable de ces horreurs.

Recevez mes chers Frères, l’assurance de mon respectueux dévouement. »

Jules-Géraud Saliège 
Archevêque de Toulouse 
23 août 1942